Pour Raynaldo Pierre-Louis ces quelques vers initiés à la lecture de son ouvrage Astéroïdes Fulgurants.
Abreuvé au printemps onirique
ses semelles zébrées sillonnent
les dunes toutes irisées
de sa palette magique
Libre, vivant
son esprit-abondance
Et sa parole, un chant
l’amour, … un océan
Une cascade de rires
au jardin des soupirs
Il étreint l’azur, myriade d’étoiles
pour élucider l’énigme de vivre
Il s’abreuve
se renouvelle
à l’insolente obscure beauté
qui l’ensorcelle
En son regard diaphane
les larmes de l’aube lavent le ciel
des jours sacrificiels
images qui se fanent
Sous la voûte empourprée
ses rêves luminescents
météores éblouissants
vers l’espace dilaté
Mêlés, entrelacés, vos mots-étincelles
ont ensemencé la majestueuse
la souveraine nuit
gravide d’une aube nouvelle
Carolyne Cannella