on a pris Distance
sur le rose
bonheur à vivre sans épines
les rêves au rire solaire
poursuivant un ciel qui trébuche
jusqu’à tomber dans nos promesses trop lourdes à porter sur nos langues
si lourdes qu’elles nous penchent vers des migrations d’amour
sans démesure
on a pris Distance sur les matins si chauds
si choux
si carottes…
que tous nos repères mal-nourris souffrent d’idées noires
Indice d’humains
derrière les murs de nos regards
aucune ombre ne s’incline
si ce n’est que pour appuyer
sur un bouton de C-4
atchoum !
atchoum !
voyez par vous-même
ce rhume d’enfant précoce
qui joue avec les courants d’air du néant
voyez bien la ligne brisée
de la mort qui cherche à socialiser
les yeux qui se ferment
derrière la règle qui brise l’exception de bombes
explosion de foules
Ar Guens Jean Mary